Résumé vulgarisé
Le maïs est l’une des principales productions agricoles au Québec. Il se retrouve tant dans la consommation humaine que dans celle du bétail. Cette culture est toutefois la cible de plusieurs insectes ravageurs et de maladies qui peuvent même co-exister sur une même plante. C’est notamment le cas du ver-gris occidental du haricot (VGOH), un papillon dont la chenille s’attaque aux épis du maïs et des champignons du genre Fusarium qui sont responsables des fusarioses. Les dommages causés par l’insecte constituent une porte d’entrée pour les champignons pathogènes qui en se développant, peuvent produire des toxines qui sont nocives pour la santé du bétail. Une bonne gestion de l’insecte et du pathogène peuvent permettre de contribuer au bien-être animal.
Au Québec, on connaît encore peu de choses sur l’impact du VGOH, de son contrôle et des pratiques agricoles sur la production des toxines. Ce projet devrait nous permettre d’en apprendre plus sur les interactions entre le VGOH, les Fusarium, les toxines et comment une bonne gestion peut être bénéfique pour le bétail.
Crédit photo : Julien Saguez















